communication responsable, stratégie de communication

5 piliers d’un bon rapport RSE

Nécessaire pour améliorer la transparence des entreprises quant à l’impact environnemental et social de leurs activités, indispensable pour la communication RSE et outil de pilotage essentiel en matière de développement, le rapport RSE est décidément un levier essentiel de la stratégie d’entreprise… À condition qu’il soit suffisamment bien conçu, bien  rédigé et bien mis en page pour être à la fois pertinent et digeste. 

SAMBA vous propose de découvrir les 5 piliers d’un bon rapport RSE, de quoi concevoir et rédiger un document vraiment impactant.

Première étape : la cartographie SWOT

Définition du rapport RSE

Le rapport RSE est un document qui présente les actions engagées et les résultats obtenus en matière de Responsabilité Sociale des Entreprises. Il s’agit d’un rapport annuel, rédigé et publié par l’entreprise elle-même. 

Son principal objectif est de permettre à tout lecteur de saisir comment l’entreprise tient compte des enjeux sociaux, environnementaux et sociétaux au sein de sa stratégie, et quelle est sa performance globale face à ces engagements RSE.

Est-il obligatoire ?

Pour certaines entreprises, oui ! En France, la publication annuelle d’un rapport RSE est obligatoire pour : 

  • Les entreprises cotées en bourse ;
  • Celles employant plus de 500 salariés ; 
  • Celles dont le chiffre d’affaires est supérieur à 100 millions d’euros. 

Conformément à la directive européenne de 2014 et l’ordonnance qui l’a suivie en France en 2017, ces grandes entreprises doivent publier chaque année une Déclaration de Performance Extra Financière (DPEF), jointe au rapport de gestion annuel. Ce DPEF fait office de rapport RSE (ou “reporting RSE”).

Les entreprises n’étant pas légalement soumises à une obligation peuvent bien entendu tout de même publier leur rapport RSE, et c’est même une excellente façon de communiquer sur les engagements du groupe en faveur de l’environnement et de la société.

A qui s’adresse ce document ?

Le rapport RSE, qu’il soit obligatoire ou non, s’adresse aux différentes parties prenantes de l’entreprise émettrice. Autrement dit, il doit pouvoir être compris par toutes les personnes, physiques et morales, en lien avec l’entreprise : clients, collaborateurs, investisseurs, prestataires, sous-traitants, actionnaires, filiales… Et, plus largement encore, les pouvoirs publics et les citoyens. 

En interne, le reporting RSE est également un outil de pilotage intéressant, puisqu’il fait ressortir clairement les actions qui fonctionnent et les points d’amélioration prioritaires. Lorsqu’il est rédigé chaque année, il est une formidable archive de l’entreprise, témoin de l’amélioration continue de son impact sur l’environnement et la société. 

Enfin, il s’agit d’une base intéressante pour la mise en place d’une stratégie de communication RSE. Vous aurez, pour rédiger votre rapport, effectué un diagnostic RSE et compilé toutes les actions mises en place pour répondre aux questions centrales de notre époque ; il ne vous restera plus qu’à les valoriser sur les supports de communication choisis.

Les 5 piliers d’un bon rapport RSE

Une structure claire et pertinente

Pour rédiger un rapport de politique RSE qui sera vraiment lu (car c’est bien là tout l’enjeu de sa conception !), il faut veiller à adopter une structure claire et logique, qui facilitera la lecture et la compréhension. 

Très souvent, les DPEF (ou rapports RSE) sont structurés en 3 axes principaux : environnement, social et économique. Ce format permet de développer les solutions mises en place et leurs résultats au regard des grands enjeux thématiques de la démarche RSE.  

Vous pouvez aussi opter pour une structure plus détaillée, en reprenant les 7 thématiques établies par la norme ISO 26000, qui “vise à promouvoir une compréhension commune dans le domaine de la responsabilité sociétale”. Ces thèmes sont : 

  • La gouvernance de l’organisation ;
  • Les droits de l’Homme ;
  • La contribution au développement local ;
  • Les relations et conditions de travail ;
  • L’environnement ;
  • Les bonnes pratiques des affaires ;
  • La protection du consommateur.

Qu’il s’articule autour de 3 ou 7 axes, votre document RSE doit permettre au lecteur de trouver facilement l’information qu’il recherche

En effet, selon son lien avec l’entreprise, il ne recherchera pas les mêmes données : un client souhaitant réaliser un achat responsable sera peut-être intéressé par votre politique en matière de recyclage et gestion des déchets, d’éco-conception ou bien sera curieux de savoir quelles garanties vous offrez concernant le respect des droits humains. Un potentiel collaborateur voudra en savoir plus sur vos actions concrètes en faveur de l’égalité des salaires, de l’intégration des personnes en situation de handicap, de la lutte contre les discriminations ou encore à propos du système de management par exemple.

Une mise en page aérée, qui facilite l’accès à l’information

Afin de sensibiliser les parties prenantes aux engagements et pratiques mises en place, il est important de concevoir un document agréable à lire et qui facilite l’accès à l’information. La mise en page doit être aérée pour faire ressortir la structure du document et inclure des illustrations bien choisies : images, graphiques et infographies sont les bienvenues, tant qu’elles sont utiles. 

L’ensemble du document doit respecter la charte graphique de l’entreprise.

Lorsque cela est possible, l’intervention d’une agence de communication ou d’un graphiste permet de présenter clairement les données, en les rendant plus digestes, plus faciles à intégrer.

Un discours concis mais précis

Nul besoin de noyer le lecteur sous les précisions et les nuances pour présenter votre démarche de responsabilité, mieux vaut s’assurer qu’il saisisse clairement l’information. Privilégiez un ton neutre et direct, hormis pour une partie édito ou manifeste, qui nécessite un ton plus incarné. 

Être concis ne doit cependant pas vous empêcher d’être exhaustif, il est essentiel de faire preuve de transparence en présentant l’ensemble des données dont vous disposez : comment vous situez-vous par rapport aux normes internationales ? Avez-vous obtenu des labels ? Quels sont vos résultats en matière d’égalité professionnelle, notamment entre les femmes et les hommes ? De bilan carbone ? Faites-vous des achats durables ? Quel est l’impact de vos activités sur la biodiversité ? Quelles mesures avez-vous prises en termes de lutte contre la corruption ? Pour garantir la sécurité au travail ? Etc.

Ce qu’il faut retenir

  • La publication d’un rapport RSE est obligatoire pour certaines entreprises uniquement, mais un atout pour la communication de toutes les entreprises engagées.
  • Le document s’adresse à toutes les parties prenantes de l’entreprise, il doit donc être accessible à tous et toutes. 
  • La structuration et la mise en page du document sont deux éléments clés pour sa pertinence et son accessibilité. Être accompagné sur ces aspects par une agence de communication responsable permet de faire du rapport RSE un véritable atout pour la stratégie et la communication de votre entreprise.